Journaliste
« À un moment de ma carrière, je me suis demandé comment concilier mes
deux passions, le journalisme et le tourisme. J’ai lancé mon site Tourisma
Post, très vite référencé comme le journal en ligne du secteur touristique »,
explique Ahlam Jebbar. On peut apercevoir l’entrepreneuse et femme de presse
tenir ses réunions, écrire et concevoir dans l’un des grands hôtels de la ville
: « J’aurais aimé vivre dans un hôtel, un espace où transite beaucoup de monde.
Ne se nourrit-on pas de l’énergie des autres ? » À ses compétences, se mêle un
désir précoce de faire rayonner l’image de son pays, quitté à l’âge de deux ans
: « Pour raisons personnelles, ma famille s’est installée à Paris, où j’ai
grandi, mais je ne m’y suis jamais sentie à l’aise psychologiquement. » Ahlam
Jebbar revient au Maroc « par choix » et s’inscrit à l’Institut international
de tourisme à Tanger mais c’est dans la presse qu’elle débute : « J’ai passé
sept ans à La Vie économique, durant les belles années avec Jean-Jacques
Servan-Schreiber. » Elle fait ensuite une immersion à la télévision et
travaille à 2M, dans l’équipe du journal télévisé francophone. En 2003, elle devient
correspondante pour L’Express mais son élan pour le journalisme s’épuise : «
J’ai eu envie de faire de la communication. » Elle devient alors conseillère
d’Aziz Akhannouch et, pendant quatre ans, ne s’accorde aucun répit. Puis elle
revient au journalisme en collaborant au Courrier de l’Atlas. Armée d’une
solide expérience et d’un carnet d’adresses bien fourni, cette épouse et mère
de deux enfants a très vite su s’imposer dans le domaine de la presse
touristique en ligne : « On me présente comme “la patronne”. Pour moi, ce mot
ne veut rien dire. Le plus noble des métiers dans ce secteur reste celui de
journaliste. »