« Mon père est mon ange. Il me suit toujours », confie Leïla Hadioui. Les Marocains n’ont pas oublié les larmes de la chroniqueuse, en mai 2015, lors de l’émission « Sabahiyat 2M » au moment où elle a entendu la chanson Ba Lhnine. Elle venait de perdre son père. Leïla Hadioui fait partie des personnalités les plus influentes sur le Web : « Être star ne signifie pas grand chose. Ce qui est important, c’est d’être aimé pour ce que l’on est. Je partage tout, mes joies, mes peines, mes petites adresses, mes conseils simples et rapides avec mes fans. » Également actrice, elle apparaît pour la première fois sur grand écran dans le film d’Abdelkarim Derkaoui Les Enfants terribles de Casablanca. Suivront d’autres films et téléfilms sous la direction, entre autres, de Saïd Naciri pour Sara, de Nabil Ayouch pour Zinat Al Hayat, d’Ali Mohamed Ali El Mejboud pour Une heure en enfer ou encore de Yassine Fennane pour Hyati. Son succès, elle le doit à son travail mais elle reste une maman avant tout : « Je me lève tôt. Je m’occupe d’abord de ma fille Marie Inès puis je me mets au boulot ! » Enfant, Leïla Hadioui, déjà attirée par la mode, ne manquait pas les émissions sur Fashion TV.
Elle foule son premier podium à dix-sept ans, avec aisance et rythme : « Quand je suis sur un podium, je me sens comme une princesse. J’aime mettre en valeur les tenues. Le défilé “Caftan 2007” à Agadir fut une très belle expérience. » Leïla Hadioui collabore avec de grands stylistes marocains. En 2008, elle défile à Paris : « J’aime représenter le caftan. J’ai un amour fou pour le Maroc, pour mon roi et les Marocains. » Cette fashionista a relevé un autre défi : créer sa ligne de vêtements pour femmes, « des capes traditionnelles, pièces uniques, accessoirisées ou non, à porter en toutes circonstances ».