Chef d’entreprise
« J’aime passionnément mon métier qui allie réflexion et créativité sans
jamais être routinier. Il m’offre l’opportunité de découvrir différents
secteurs à travers l’accompagnement de mes clients dans leur communication, la
mise en valeur de leur image et de leurs projets. Il y a aussi une part
d’émotion dans chaque événement que l’on organise », s’enthousiasme Myriam
Abikzer, la présidente-directrice générale de l’agence de communication
événementielle Avant Scène. Elle aborde tous les sujets avec la même curiosité
et la même passion, qu’il s’agisse d’agriculture, de tourisme ou encore
d’environnement. Au sein de l’agence, les défis sont quotidiens : « Il faut
s’approprier rapidement les problématiques et être en permanence force de
proposition, tout en respectant les délais imposés, souvent très courts. La
veille de l’événement, avec mes équipes, nous sommes tous tenus par
l’adrénaline. Mais heureusement, ce stress se transforme toujours en bonheur. »
Une mission à peine accomplie, Myriam Abikzer en entame déjà une suivante : «
J’ai besoin de changement et de mobilité. Ce métier me fait voyager. » Quand
elle fonde en 2003 sa petite agence à Marrakech, elle n’imagine pas que le
succès sera immédiat et ne cessera de se renforcer. En 2008, elle s’installe à
Rabat. Changement d’échelle, la société grandit : « Nous avons débuté à trois,
nous sommes soixante aujourd’hui ! Et il y a beaucoup de femmes dans l’équipe.
» L’organisation est une priorité pour cette maman de deux enfants, Solal et
Leah, qu’elle confie à sa famille quand elle et son mari sont en déplacement.
Myriam Abikzer est heureuse d’avoir pris la décision de rentrer au Maroc après
des études en finance à New-York et une première expérience dans le cinéma à
Los Angeles : « J’ai adoré cette ville, nature et authentique, mais ma famille
me manquait et je voulais consacrer mon énergie à monter un projet au Maroc.
Ici, je me sens chez moi ! » C’est dans le sud du pays qu’elle retrouve l’authenticité
dont elle a besoin : « Ouarzazate, Zagora, Taznaght, tous ces lieux m’apaisent
profondément. »